Anne-Lovely Étienne est bien connue dans le milieu du journalisme à Montréal et elle ne laisse personne indifférent. Elle a toujours aimé l’écriture. Elle connaît le pouvoir des médias et elle sait maintenant que sa plume a une grande portée. Pour elle, le journalisme est un moyen d’expression extraordinaire au niveau de la créativité. Il est aussi un outil essentiel d’information auprès d’un large public. 

Le  sourire radieux et contagieux d’Anne-Lovely se transpose dans ses écrits depuis sa tendre enfance. En effet, jeune, elle écrivait dans le journal du Collège Sainte-Anne lors de ses années à l’école secondaire. Son côté rassembleuse lui a même permis d’être présidente du conseil étudiant de son école. Elle a pu assouvir, dès son jeune âge, son désir de faire la différence dès.

C’est ainsi qu’elle a tracé son chemin professionnel. Elle étudie en sciences humaines au Collège Jean-de-Brébeuf pour se donner un éventail de choix intéressants pour ses futures études universitaires. Les résultats scolaires collégiaux sont au rendez-vous. Elle peut donc faire le choix entre le droit et les communications au moment de s’inscrire à l’université.

L’amour de l’écriture prend alors le dessus et elle opte pour le domaine des communications à l’université. Poursuivant son chemin sur la voie de l’excellence, la finissante en communication profil médias en 2011 n’avait pas encore terminé son baccalauréat qu’elle obtient déjà un poste à Star Académie en 2009.

Anne-Lovely est aujourd’hui journaliste pour le Journal de Montréal et le Journal Métro. Elle anime également son propre podcast à QUB radio. Elle se réjouit de travailler dans un domaine qu’elle aime dans le marché qu’elle a choisi. Sa mission : faire rayonner le 514. La riche métropole montréalaise. Fière représentante de ses origines quelles soient haïtiennes (elle qui est née en Haïti), canadiennes, québécoises, mais surtout montréalaises, elle aime faire connaître les gens d’ici. 

« J’aime les humains et j’ai toujours eu la passion de donner une plus grande visibilité à ceux qui ont en moins. Le travail de journaliste me permet d’être un porte-voix pour les causes qui me semblent nobles comme la représentation positive de la ville où j’ai grandi. Par exemple, lors de l’un de ses passages à Montréal pour un tournage, l’actrice Gwyneth Paltrow a décidé d’aller manger au Agrikol, un restaurant haïtien à Montréal appartenant à Régine Chassagne et Win Butler, co-fondateurs et membres du groupe Arcade Fire. C’est plaisant de faire voir aux gens que de grandes vedettes internationales apprécient les attraits typiquement montréalais.» Un jour, elle rêve de réaliser sa propre émission et d’être propriétaire de sa propre boîte de production.

Bien que la carrière d’Anne-Lovely va bon train, elle a tout de même fait face à plusieurs obstacles en traversant le paysage journalistique québécois : « J’ai eu des difficultés à trouver ma niche au départ et j’avais pourtant tout fait et tout essayé. Ce sont mes patrons au Journal de Montréal qui m’ont fait remarquer que ma force était l’entrevue et que je m’épanouis davantage dans cette discipline. J’ai également appris à me connaître en tant que personne. J’aime parler du positif, car dans la vie, les gens en ont  déjà assez de leur lot de mauvaises nouvelles.»

Anne-Lovely Étienne s’avérait donc une candidate logique pour devenir la présidente d’honneur du Festival de Charleroi. Elle représente Montréal dans toutes ses beautés et inclusions d’autant plus d’en être fière citoyenne. En plus d’occuper ce rôle pour l’événement, elle participera au panel animé par Kerma Jean-Marie d’Expo Preneurs Montréal sur l’ethno-entrepreneuriat à 11h45 lors du Festival de Charleroi : « Le Festival de Charleroi est l’occasion de se réunir dans une grande fête de quartier et d’encourager les commerçants qui travaillent fort sur l’une des plus importantes artères de notre ville qui a, de surcroît, une histoire riche. Cette nouvelle édition est, à mon sens, un autre grand pas pour le développement d’un quartier, qui encourage la diversité et l’essor entrepreneurial.»

En terminant notre entretien avec la journaliste, nous lui avons demandé conseil pour inspirer les gens qui voudraient emprunter le même chemin qu’elle. « Cela va paraître cliché, mais sincèrement, lorsque tu veux quelque chose, tu ne dois jamais lâcher. J’ai passé par plusieurs étapes et relevé plusieurs défis dans ma carrière et on peut toujours passer au travers. J’ai bûché si fort, mais tout a pris un sens lorsque j’ai vu pour la première fois, en 2013, mon nom signé dans le Journal de Montréal pour mon premier article. Les gens vont te dire non, ils vont te dire que tu n’as pas rapport, que tu ne pourras pas continuer comme ça ou que tu ne gagneras pas ta vie avec ce métier. C’est à toi de te demander :  Devrais-je arrêter? Devrais-je devenir relationniste pour avoir un boulot assuré? Comment vais-je réussir ? Si tu ne lâches jamais, cela va finir par arriver! Ça semble cliché, mais pour moi c’est la seule vérité !»